~ RESTAURER SA CLARINETTE MÉTAL ~
Quelques décennies d'oxydation ont patiemment noircies l'argenture.... Un polissage lui rendra son brillant originel mais peut aussi faire apparaître des zones où l'argenture a totalement disparu.
Alors voilà, c'est fait ! Le facteur vient de vous apporter le colis.... vous découvrez émerveillé et un peu inquiet la clarinette achetée pas cher sur Internet..... elle est noircie par l'oxydation mais semble en bon état, par chance les ressorts ne sont pas cassés et les clés vont et viennent sans gripper, elles ne sont pas tordues , pas de choc majeur sur le corps de l'instrument : vous avez eu de la chance, c'est une bonne base de restauration ! ..... Par contre les tampons sont en mauvais état......Vous soufflez dedans et il en sort bien quelques notes.... mais surtout beaucoup de couacs et un bruit de castagnettes provenant du clétage..... Vous commencez à vous dire qu'un petite révision s'impose!
démontage terminé, les anciens tampons sont déposés, il va falloir polir....
Il vous reste alors 2 solutions........ ou bien vous la portez chez un luthier qui se chargera d'une réfection complète pour une somme variant de 300 à 500 euros et votre clarinette sera métamorphosée, c'est la solution de ''sécurité''.
Ou bien......... vous envisagez de vivre une aventure extraordinaire et décidez un démontage, polissage, changement des lièges, des tampons et réglages !
Tout bon clarinettiste bricoleur peut envisager de mener à bien ce travail.... Il faudra de l'application, de la patience et trouver les matériaux nécessaires, le plus délicat étant d'obtenir un bon bouchage des tampons et une bonne justesse par le réglage des levées..
Les jeux de tampons standards ne conviennent pas aux clarinettes métal et un jeu ''sur mesure'' est nécessaire, de préférence des tampons en cuir bien plus résistants que ceux en baudruche. Vous pouvez demander à votre luthier de vous confectionner ce jeu, de vous fournir la colle thermo fusible, du liège en plaques de différentes épaisseurs ........et quelques conseils.
Si vous n'arrivez pas à convaincre votre luthier, contactez moi et je vous fournirai tout le nécessaire.
Pan-american. L'oxydation, parfois spectaculaire, demande un long et minutieux travail de polissage pour atteindre les multiples recoins d'une clarinette. Il faudra aussi polir l'intérieur de la perce. Notez les 3 parties du barillet à vis démonté.
Le polissage est terminé sur cette rare Buffet-Crampon métal, les nouveaux tampons et lièges sont en place, il ne reste plus qu'à remonter, régler et jouer.......Le polissage se fait avec des produits pour argenterie que l'on trouve facilement en droguerie ou magasins de bricolage. L'Argentil de Miror est très efficace mais dégage une odeur assez désagréable. Il faut enduire le corps de l'instrument avec un pinceau ou une petite brosse, laisser agir quelques instants puis essuyer et lustrer avec des chiffons propres en coton. Faire coulisser des lanières de tissu entre les cheminées et pivots du corps de l'instrument, les cotons tiges peuvent atteindre les endroits les plus difficiles comme l'intérieur des cheminées....
2 modèles de barillets à vis de Bettoney Silva-bet. Les barillets à vis sont souvent grippés, il ne faut JAMAIS tenter de forcer avec des pinces pour les débloquer sous peine de les détériorer définitivement et de les rayer profondément....Il est parfois possible de les débloquer facilement en les chauffant légèrement avec un chalumeau et en arrosant de dégrippant (en dehors de la flamme bien sûr car ces produits sont très inflammables !).
Si cela ne suffit pas, il faut les chauffer prudemment dans un bain d'huile pendant une quinzaine de minutes, (sans jamais faire bouillir l'huile qui pourrait alors prendre feu ou faire fondre les soudures du barillet). Laisser refroidir un peu et tenter de débloquer à la main, avec des gants pour se protéger de la chaleur. Le baril peut alors être démonté, nettoyé et remonté avec lubrification. Le déblocage d'un barillet nécessite beaucoup de patience pour les plus récalcitrants, il faut parfois répéter l'opération de chauffe plusieurs fois.
Harry Pedler
avant - après:
2 modèles de Pan-american identiques, l'un est restauré, l'autre attend de l'être.....
Ces modèles, dérivés de la Conn 514 ont l'intérieur du pavillon plaqué or et un barillet ajustable à vis....
avant-après: 2 Silver-king US
Il est parfois nécessaire d'envisager une réargenture complète d'un instrument, certains clarinettistes ayant une transpiration acide agressive au point de faire disparaître toute trace d'argenture et parfois même d'entamer le métal sous l'argenture, le polissage est alors incapable de rendre son aspect d'origine à l'instrument et le seul remède est une réargenture partielle ou complète de l'instrument.....
REARGENTURE COMPLETE D'UNE CLARINETTE :
Dossier réalisé par G.Depardieu, clarinettiste amateur et jeune retraité qui met ses talents et son expérience professionnelle dans le traitement de surface des métaux au service de la restauration des clarinettes métal.
Vous pouvez le joindre par email pour tous renseignements complémentaires en cliquant sur ce lien: ''réargenture''
le temps a profondément marqué le clétage et le barillet cette silver-king...
Il conviendra de démonter préalablement toutes les parties de l’instrument, d’éliminer tous les tampons et lièges de même que les ressorts et toute trace de colle (tampons, lièges).
Là commence la restauration en profondeur.
Polissage :
Il ne s’agit plus cette fois d’éliminer les traces d’oxydation sur la surface du métal avec les produits standards pour argenterie, mais de faire disparaître toutes les blessures superficielles de la surface.
L’opération s’effectuera en plusieurs ‘’passes ‘’ selon importance du dommage.
On utilise pour ce faire un touret à polir sur lequel on installe des disques de polissage rotatifs que l’on enduit de ‘’pâte à polir ‘’ renfermant des agents abrasifs. Le frottement du disque sur la surface du métal va l’user et ainsi faire disparaître le dommage.
Plusieurs types de disques sont utilisés selon l’importance du dommage.
- Disque en cisal pour un polissage grossier
- Disque en feutre pour un polissage plus fin
- Disque en flanelle pour un polissage de finition (avivage)
A chaque type de disque correspond une pâte spécifique.
Dans certains cas extrême (voire photo de la silver king ) une phase préliminaire d’émerisage peut s’avérer nécessaire. Il s’agit là d’une phase de polissage très grossier. Compte tenu de la petite taille et de la complexité des pièces cette opération s’effectuera manuellement.
La phase de polissage a laissé sur la surface et dans les anfractuosités des pièces des amas de pâte à polir qu’il convient d’éliminer rapidement avant qu’elle sèche et soit plus difficile à éliminer. (utiliser des produits pour dégraissage des métaux en vente dans les grandes surfaces de bricolage avec un pinceau, ou mieux encore un bac à nettoyage aux ultras-sons pour bijoux)
Argenture :
La phase de polissage, si elle a redonné un bien meilleur aspect à l’instrument, a eu par contre comme effet de faire disparaître en grande partie l’argenture qui lui conférait son côté noble.
Il va donc falloir procéder à la phase de réargenture:
Bain de réargenture
Cette opération est réalisée dans des ateliers spécialisés grâce à des procédés électrolytiques complexes. Les pièces sont immergées successivement dans différents bains de préparation (dégraissage, décapage, rinçage), et pour finir, dans un bain d’argenture.
Les produits utilisés pour ces différentes opérations sont très réglementés c’est pourquoi ils ne peuvent être utilisés que dans ces ateliers spécialisés.
La phase spécifique à la rénovation profonde est maintenant terminée, vous avez récupéré votre instrument en pièces détachées. Qu’est-ce qu’il est beau !!! Il le sera encore bien plus quand les phases de remontage et de réglage seront terminées et le son n’aura alors d’égal que la beauté de l’instrument.
Lorsqu'il est réalisé avec précaution, le polissage précédant une réargenture n'efface pas les délicates gravures du pavillon, cette silva-bet en est la meilleure preuve!
Cette silver king vient d'être réargentée, voir un peu plus haut la même photo avant réargenture......
G. Depardieu propose aussi la fabrication à l'identique de barillets d'origine. Les barillets sont parfois manquants, perdus ou détériorés.... Le reste de l'instrument est alors inutilisable et il est très difficile de retrouver un barillet seul..... Si vous rencontrez ce problème, contactez directement G. Depardieu en cliquant sur ce lien : ''fabrication de barillet''
Ci-dessous : l'original (barillet de gauche) ...... et sa copie (barillet de droite) prête à être argentée,
RESTAURATION D'UN ÉTUI DE SILVER-KING :
Cette remarquable restauration d'étui a été réalisée par un amateur : Mr P.Gourdy, mais le résultat est du niveau d'un bon professionnel..... vous pouvez le contacter pour des renseignements complémentaires en cliquant sur ce lien : ''restauration d'un étui '' . L'étui en très mauvais état fut entièrement démonté pour ne conserver que sa structure en bois puis recouvert de cuir et de velours..... Le résultat est de nature à encourager tous les amateurs hésitant à se lancer dans l'aventure d'une restauration.....
Remise en état de la clarinette et de sa boite :
Après le nettoyage et retamponnage de la clarinette, je me suis lancé dans la réfection totale de la boite, depuis le collage du bois jusqu'à la pose du revêtement en cuir et de l'habillage intérieur, ce qui m'a paru beaucoup plus difficile que la remise en état de l'instrument lui-même.
Première difficulté: trouver les matériaux ( cuir et tissu velours pour l'intérieur ).
Pour le cuir, j'ai fini par trouver une petite peau très fine, à la fois souple, résistante et très étirable ( environ 50 euros ).
Pour acheter le velours intérieur, cela fut plus difficile car tous les velours trouvés étaient soit de mauvaise qualité, ou trop épais ou d'une couleur qui ne convenait pas. J'ai finalement opté pour un velours très moyen et qui s'est avéré très difficile à découper, car il s'effilochait tant qu'il n'était pas retourné sur lui-même et collé.
Heureusement, j'ai pu réutiliser toutes les ferrures d'origine, celles-ci étant introuvables dans la ville où je réside.
Après démontage de la boite et de ses anciens habillages, j'ai d'abord recollé, poncé le bois, surtout extérieurement, car la moindre aspérité se voit une fois le cuir collé;
pour le collage du cuir, j'ai utilisé une colle à bois à prise rapide ( en 5 mn ); pour les grandes longueurs, après encollage du bois, le cuir se pose sans difficulté particulière, car il est souple et épouse bien la forme de la boite; le seul problème se situe au niveau du retournement dans les angles, car l'on se retrouve avec un excédent de cuir et il faut alors bien étirer le cuir pour ne pas créer de surépaisseur ( je n'ai pas voulu risquer une découpe dans ces angles et j'ai préféré retourner l'ensemble vers l'intérieur de la boite en tirant très fort ).
Mais de tous ces travaux, je pense que la partie la plus difficile fut la pose de l'habillage en velours pour l'intérieur, car ce tissu s'effilochait tant qu'il n'était pas retourné sur lui-même et collé ( toujours avec la colle utilisée précédemment ).
Enfin, voici le résultat.
PETIT GUIDE SIMPLIFIE POUR REFAIRE SA CLARINETTE :
Matériel indispensable :
- Pour démonter et changer les tampons : Tournevis plat de 1,5 à 2mm de large, Pinces à bec fin droit et courbe, Petit chalumeau à gaz ou bec bunsen ou lampe à alcool (ou….un briquet), Plaques de métal fines pour régler les tampons (ou…..une petite lame de cutter ou une anche usagée), Une épingle pour percer les tampons, de la colle thermofusible, une feuille de papier à cigarette pour vérifier le bouchage.
- Pour changer un ressort : Pince spéciale pour extraire les ressorts cassés à ras, une petite enclume et un petit marteau pour aplatir une extrémité du ressort, une pince coupante.
- Pour les lièges : Un petit cutter, une règle, du papier de verre n° 100 et 400, de la colle néoprène.
Commencer par…..
- Le démontage de toutes les clés, anneaux et cuvettes en repérant les axes pour le remontage.
- La dépose des anciens tampons en chauffant l’arrière des cuvettes pour ramollir la colle. Bien gratter l’intérieur des cuvettes.
- Enlever tous les lièges usagés des clés en les grattant avec un petit cutter (repérer l’épaisseur pour remplacer à l’identique).
- Nettoyer et polir les clés (et éventuellement le corps de l’instrument s’il s’agit d’une clarinette métal) avec un produit d’entretien pour argenterie (Argentil de Miror par exemple).
- Dans le cas des clarinettes anciennes en ébène dont le bois est parfois très sec, il est intéressant de le nourrir (y compris l’intérieur de la perce) en le badigeonnant jusqu’à saturation avec de l’huile d’amande douce (que l’on trouve habituellement au rayon pharmacie des grandes surfaces), répéter l’application plusieurs fois dans la journée, attendre une nuit et bien essuyer le bois.
Poursuivre par….
- La pose des nouveaux lièges: enduire de colle néoprène liquide l’emplacement des lièges sur les clés, enduire aussi un morceau de plaque de liège, laisser sécher 1 à 2 minutes et assembler : le collage est immédiat et l’on peut découper l’excédent de liège qui dépasse de la clé avec un petit cutter et poncer la tranche du liège au papier de verre 400.
- La pose des tampons : Toujours préférer les tampons en cuir à ceux en baudruche, ils sont plus cher mais beaucoup plus résistants à l’usure et supportent beaucoup mieux les chauffes répétées que vous ne manquerez pas de leur faire subir pour régler le bouchage !
- vérifier que vos tampons ont tous la bonne taille : chacun doit rentrer dans sa cuvette sans forcer, avec un très léger jeu.
- Percer le coté (la tranche) de chaque tampon avec la pointe d’une aiguille.
- Placer un morceau de colle thermofusible dans la cuvette, chauffer sans excès (sinon la colle fera des bulles et soulèvera le tampon) l’arrière de la cuvette pour faire fondre la colle et placer le tampon sur la colle, le positionner parallèlement au fond en le faisant dépasser de 1 à 2 mm de la cuvette. Répéter l’opération pour tous les tampons.
- Remonter ensuite toutes les clés et cuvettes munies de leurs tampons neufs sur le corps de la clarinette en lubrifiant les axes et vis avec une huile minérale fluide.
La partie la plus délicate peut alors commencer……
……..Il s’agit maintenant de régler le bouchage de chaque tampon, faute de quoi la clarinette ne fonctionnera pas correctement, un seul tampon mal réglé peut empêcher un bon fonctionnement, il faut donc de l’application et de la patience…...
- Pour cela : réchauffer le dos de la cuvette (clé ouverte) puis plaquer le tampon sur sa cheminée en actionnant la clé de la clarinette prévue à cet effet ou en relâchant la clé pour celles qui sont maintenues fermées par un ressort (ne pas appuyer directement sur la cuvette). Exercer une pression faible à moyenne, cela dépend de l’état de ramollissement de la colle thermofusible (ne pas chercher à ‘’marquer’’ l’empreinte de la cheminée sur le tampon en appuyant fort sur la cuvette : ce n’est pas comme cela que l’on règle les problèmes de bouchage ! ) Un peu de colle déborde alors sur les cotés du tampon, il faut la retirer délicatement avant qu’elle ne durcisse et sans déplacer le tampon.
- Vous devez maintenant contrôler le bon bouchage du tampon que vous venez de positionner, il faut pour cela commencer par découper une languette de 5 mm de large dans une feuille de papier à cigarettes….. Puis vous intercalez cette languette entre le tampon et sa cheminée et vous fermez la clé sur sa cheminée en coinçant la languette….. tirer alors doucement sur la languette en papier et notez la résistance qui s’oppose à son dégagement, répéter l’opération aux 4 cotés de la périphérie du tampon : la résistance doit être la même sur toute la périphérie du tampon, sinon cela indique que le tampon est de travers….
- Si le tampon est de travers, il faut recommencer à chauffer la cuvette, repositionner le tampon en le basculant très légèrement à l’aide d’une fine plaque de métal prévue à cet effet (ou à défaut d’une vieille anche ou d’une petite lame de cutter), puis appliquer à nouveau le tampon sur sa cheminée, laisser durcir la colle et contrôler à nouveau avec la languette en papier…..
- Les 2 gros tampons du bas de la clarinette (clé Si/Mi) doivent être réglés ensemble : chauffer les 2 cuvettes et appuyer sur la clé Si/Mi : les 2 se positionneront en même temps.
- De même pour les 2 tampons des cuvettes situées au dessus de l’index main droite et majeur main gauche, il faut la aussi chauffer les 2 cuvettes et les fermer sur leurs cheminées en appuyant seulement sur les anneaux du corps du bas.
Refaire un liège de tenon……
Dans le cadre d’une réfection complète avec démontage des clés, toujours refaire les lièges des tenons avant de remonter les clés sur l’instrument, si l’on fait un bain d’huile pour nourrir le bois, refaire les tenons après le bain d’huile….
- Déposer l’ancien liège en le grattant avec un petit cutter, faire bien attention à ne pas abîmer le bois du corps en dérapant avec le cutter, finir en ponçant le logement du liège sur le tenon avec une languette découpée dans une feuille de papier de verre n° 100.
- Prendre la mesure de la largeur du logement et reporter sur une plaque de liège d’épaisseur appropriée (prévoir que le liège devra être poncé), couper la languette dans la plaque de liège, réaliser un biseau dans l’épaisseur à l’une de ses extrémités.
- Encoller à la néoprène le dessous de la bande et uniquement le biseau sur le dessus, enduire également le tenon de néoprène et laisser sécher quelques minutes puis enrouler la languette progressivement sur le tenon en commençant par l’extrémité biseautée (au dessus), bien appuyer, le collage est immédiat…..
-Couper au cutter l’excèdent de longueur de la languette en liège et poncer pour ajuster le diamètre du nouveau tenon à la partie femelle qui doit s’emboîter dessus….
-Pour cela bloquer le corps de la clarinette horizontalement entre l’établi et son ventre pour avoir ses 2 mains libres et poncer à l’aide d’une languette de papier de verre n° 100 de la même largeur que le liège que l’on enroule sur une moitié de tenon et à laquelle on imprime des mouvements de va et vient en tenant une extrémité de la bande dans chaque main, poursuivre l’opération en tournant le corps de l’instrument d’un quart de tour et ainsi de suite pour poncer uniformément sur tout le pourtour du tenon, contrôler souvent en essayant d’assembler les 2 parties après avoir graissé le liège.
Attention à ne pas trop poncer sinon l’assemblage aura du jeu et tout sera à recommencer !....
De plus les lièges se tassent légèrement avec le temps, prévoyez donc un assemblage ferme.
Changer un ressort aiguille…….
Le plus dur est souvent d’extraire l’ancien ressort lorsqu’il est cassé à ras de son logement et que l’on ne possède pas de pince spéciale, il vaut mieux décider de changer un ressort douteux (rouillé, faible) avant qu’il ne casse…. (un ressort usagé cassera à ras lorsqu’on tentera de le tordre pour le retendre….) , en coupant un ressort douteux à 5 mm du bord du pilier il sera très aisé de le déposer en appuyant avec une pince sur cette partie du ressort qui dépasse encore ……
Une fois l’ancien ressort déposé, il faut couper le nouveau à la bonne longueur et aplatir au marteau une de ses extrémités sur environ 2 mm pour qu’il se coince dans son logement lorsqu’on le remettra en place.
Bon courage…….